Si les sexualités sont de plus en plus abordées dans les médias et sur internet, par exemple avec Crac Crac ou les chaînes YouTube consacrées, nous avons le sentiment qu’il manque un espace d’échange et de témoignages à ce sujet. Grâce à nos émissions en direct et leur retransmission vidéo et audio, nous pensons apporter une nouvelle dimension aux contenus autour des sexualités joyeuses, en permettant à la fois de recueillir des témoignages du public et d’échanger avec des experts.es sur ces sujets.
Qui plus est, nos émissions permettront aussi d’explorer les sexualités joyeuses dans la culture, les événements, l’actualité, bref dans tous les aspects de nos vies.

https://www.helloasso.com/associations/les-chahuteuses/collectes/le-chahuthon

 

A quel(s) problème(s) répondez-vous ?

Nous luttons à la fois contre les violences sexistes et sexuelles, les tabous, les injonctions et les dissonances qu’elles peuvent causer, qui rendent les relations avec soi-même et les autres plus difficiles qu’elles ne devraient être.

 

Quelle est la thématique ?

Santé, Education, Egalité des sexes, réduction des inégalités, paix et justice

Décrivez le fonctionnement de votre organisation et en quoi est-elle légitime pour s’engager sur le civisme en ligne. (1000 car. max)

Créée en 2013 par 2 entrepreneuses touchées par les injonctions au corps et aux sexualités, Laura (diplômée ESSEC) et Jennifer (autodidacte) ont rassemblé un collectif de talents et de professionnel.les pour mettre en place des solutions avec les compétences suivantes :

  • dans l’éducation (neurosciences appliquées et accompagnement à l’autonomie),
  • dans le développement personnel (coaching et sciences humaines),
  • dans l’éthique appliquée (Philosophie Action et le projet CEBI),
  • dans les relations & les sexualités (CRIPS, Sex Geek Summer Camp et Solidarité Sida),
  • dans le digital & la vidéo (Sexploration, Les Chahuteuses, Et tout le monde s’en fout).

L’association a un mode d’organisation inspiré de l’holacratie : c’est-à-dire un système d’organisation fondé sur la mise en œuvre formalisée de l’intelligence collective. Enfin, notre Ambassadeur est l’auteur & sexo-thérapeute, Philippe Arlin.

 

Quel est l’impact actuel de votre organisation ?

46017 personnes atteintes par notre dernière vidéo “sexploration”

4944 abonnés sur facebook

9783 portée de nos publications

3500 participants à nos événements parisiens

20 articles de presses

50 partenaires

35 bénévoles actifs dans les projets de l’association

Les retours sont très positifs, et d’ailleurs nous sommes très à l’écoute pour travailler sur des améliorations et confirmer nos impacts. Nous avons mis en place un sondage de retour d’expériences, envoyé systématiquement après chacun de nos événements. Les retours nous ont beaucoup enrichi pour le développement de l’association. Il est aujourd’hui très attendu de la part de notre public que nous puissions sortir de Paris, on nous demande d’ouvrir des relais locaux, ce qui peut prendre beaucoup de temps, c’est pourquoi nous souhaitons privilégier le digital.

 

Au sein de votre organisation, décrivez le projet que vous aimeriez accélérer / développer / créer avec la dotation pour le civisme en ligne Facebook.

Aujourd’hui, nous manquons de moyens et de temps disponible pour développer un contenu propre aux Chahuteuses en dehors de nos événements. Pour développer notre présence en ligne et notre impact auprès des publics jeunes, nous voulons créer un rendez-vous vidéo en direct pour explorer, grâce à des experts.es et des témoignages, les différentes manières d’adopter une posture bienveillante, inclusive et joyeuse vis à vis des sexualités. Ce faisant, nous pourrons lutter contre la stigmatisation de certaines sexualités, développer des notions importantes telles que le consentement, faire de la prévention, développer des notions d’esprit critique quant à l’éthique à adopter dans nos pratiques et bien d’autres encore !

 

En quoi votre projet est-il innovant ?

Si les sexualités sont de plus en plus abordées dans les médias et sur internet, par exemple avec Crac Crac ou les chaînes YouTube consacrées, nous avons le sentiment qu’il manque un espace d’échange et de témoignages à ce sujet. Grâce à nos émissions en direct et leur retransmission vidéo et audio, nous pensons apporter une nouvelle dimension aux contenus autour des sexualités joyeuses, en permettant à la fois de recueillir des témoignages du public et d’échanger avec des experts.es sur ces sujets.

Qui plus est, nos émissions permettront aussi d’explorer les sexualités joyeuses dans la culture, les événements, l’actualité, bref dans tous les aspects de nos vies.

 

Quel est l’impact visé de votre projet d’ici un an ?

D’ici un an, nous voudrions que le rdv en direct soit suivi à chaque émission par plusieurs milliers de personnes et que les rediffusions soient elles aussi suivies.
Nous voulons arriver à réunir une communauté d’environ 50 000 personnes sur Facebook principalement et d’autres plateformes de rediffusion pour élargir encore la communauté, obtenir des partenariats pérennes avec des experts.es des sexualités et des institutions telles que l’INJEPS ou d’autres associations du domaine, ainsi que renforcer notre présence en temps que référence des sexualités joyeuses auprès des média et institutions pour mieux faire entendre nos voix.

 

Pour chacune de ces grandes étapes, comment utiliseriez-vous les fonds et quels seraient vos livrables ?

L’intégralité des fonds sera investie dans les émissions, une partie pour les aspects techniques, une partie pour les invités et une partie pour les personnes impliquées dans la mise en place (voir détails dans le budget de la question précédente). A l’issue de chaque émission, nous aurons donc 1h30 d’enregistrement, soit 24h d’émissions en un an. Nous pourrons ainsi explorer des thèmes tels que :

  • Comment draguer sans me faire jarter ? (distinction entre drague et harcèlement, rappel de la notion de consentement)
  • Les mecs, esclaves de leurs désirs ? (déconstruction du mythe du désir incontrôlable des hommes en abordant la question de la masculinité toxique)
  • Est-ce que je peux tout demander à mes partenaires ? (communication bienveillante)
  • Doit-on avoir honte de ses fantasmes ? (bienveillance envers ses désirs et ceux des autres, notion de fantasme)
  • Un homme gay est-il forcément efféminé et une femme lesbienne masculine ? (casser les clichés et aborder les notions de masculinité, féminité et expression de genre)
  • Ma meuf a plus souvent envie que moi, c’est normal ? (sortir du mythe de la maman et la putain, parler de masculinité, sortir de l’idée que les filles ont moins de désir)
  • Je commence à m’ennuyer avec mon partenaire, que faire ? (sortir du quotidien, aborder la question de la non exclusivité)

 

Chacun de ces thèmes sera une occasion parfaite de démonter les clichés qui y sont accrochés, de développer l’esprit critique autour de la sexualité et ainsi de retirer les stigmatisations autour de certaines idées/pratiques et donc de lutter contre le harcèlement des personnes qui les revendiquent.